Une aube grise c'était levé... A vrais dire peut m'importait que le ciel fut bleu, que le soleil brille, le monde avait prit une triste saveur de noir et blanc depuis que Drago n'était plus à mes côtés... et désormais que le manoir était vidé des rires de Scorpius je me sentais encore plus seule que jamais. Que n'aurais-je donné pour le garder encore un an à mes côté, juste un an... Un an de plus à pouvoir lui faire l'école à la maison, une année à le voire encore descendre en courant les escaliers, juste une année à pouvoir le disputer car il sait bien qu'il ne faut pas courir quand on descend des marches... Juste une année.

« - Dipsy... Tu veilleras à ce que la maison soit ranger en mon absence.... Tries le courrier aussi, mais laisse notre chambre, je m'en occuperais. Si Loïc vient dit lui que je suis partit voir Drago, mais laisse-le entrer si il le veut. »

La petite elfe s'incline respectueusement et me laisse seule dans la chambre, la pièce me paraît si vide, si froide sans lui. Notre chambre, même après toutes ses années j'aurais été parfaitement incapable de l’appeler ma chambre. J'attrape un petit chemisier en soie blanche et commence à le boutonner. C'est un beau vêtement, comme tout ceux qui constitue ma garde robe, j'enfile ensuite un pantalon noir un peu évaser. En tant normal j'aurais mit une jupe droite, mais il y a trop d'homme à Azkaban qui n'ont pas vu de femme depuis longtemps, et je déteste exposer une partie de mon corps à leurs regards avide. Tournant la tête vers ma coiffeuse j’aperçois une photo qui fait doucement remonter au niveau de mes yeux quelques larmes. J'attrape doucement le papier, et observe Drago qui c'est glisser dans la photo. Une photo de Scorpius et moi. Je la glisse avec précaution dans mon portefeuille, et j'y ajoute une lettre que notre fils m'a envoyé ce matin. Une pour moi, une au nom de son père. Je me demande bien ce qu'il a put lui écrire, mais j'ai préféré ne pas l'ouvrir. C'est sûrement le résumé de sa première semaine de cours ? Il était tout content d'être entré à Serpentard.

Je vérifie ne rien avoir oublier, puis me maquille rapidement. Je dors mal ces derniers temps, et je refuse l'idée que la seule fois où je peux voire Drago d'en l'année je puisse avoir les yeux cernée... ou même qu'ils puissent avoir prit cette teinte verte qu'ils ont l'habitude de revêtir lorsque j'ai trop pleurer. Lorsque je sors de ma chambre je vois Dipsy qui m'attend avec ma cape de voyage, une cape de velours vert, cadeau de Narcissa. Je souris à l'elfe et lui prend le vêtement des mains. J'ignore comment mais cette créature à réussis à gagner mon affection, c'est bien la seule parmi tout ceux qui s'affaire dans la maison. Je la regarde un moment, me demandant comme j'ai put m'attacher à ce petit être. Je la regarde me tendre une boite, un petit écrin de bois... Si, je sais pourquoi je l'apprécie, elle sait toujours ce dont j'ai besoin.

« - Elle est bien dedans madame, Dipsy a vérifier... Monsieur rentrera, Dipsy en est persuadée sur Madame. »

Je prend l'écrin et l'ouvre. Il a l'air de rien comme ça, il a même l'air vide... Cependant si on sait l'actionner on découvrira un fond secret qui à été ensorceler... et de ce fond, une baguette magique. Pas la mienne, celle de Drago. Je glisse au dessus du faux fond la lettre et les photo, j'ai pris l'habitude de les transporter comme ça, ainsi ses stupide garde ne fouillent jamais trop cette boite. J'en ai même entendu un me plaindre la dernière fois. Gens stupide, sans cervelle...

Les gens sont stupide en général... Ils ont toujours eut cette drôle de manie de me faire confiance facilement. Et je doute que deux sorciers de seconde zone puisse faire échouer mon stratagème. Je glisse la boite dans mon sac avant de fixer la cape sur mes épaules. Doucement je replace mes cheveux.

« - Comment me trouves-tu Dipsy ? »

L'elfe de maison me regarde des pieds à la tête. Ses grands yeux bleu scrutant chaque détail de mes vêtement, elle efface un plie de la cape d'un geste savant avant de prendre la parole.

« - Dipsy pense que le maître aimerait vous voire dans votre magnifique robe grise... Mais elle pense aussi que vous êtes très belle, et que ces habits sont approprier pour une visite à Azkaban, Madame. »

Je lui souris, avant de nouer mes longs cheveux blond en un chignon. Dipsy est la seule elfe de maison que j'ai autorisée à m’appeler madame, pour les autres je reste la maîtresse.

« - Je rentrerais vers six heure... Demande à ce qu'une soupe soit prête pour mon dîner... Si Loïc est là avec ses filles, dis-leur que je les invite à manger, et attend mon retours avant de lancer quoique ce soit en cuisine dans ce cas là. Les petites préféreront sûrement manger de la viande, et avoir un dessert. »

La créature s’incline si bas que son nez touche le sol, mais j'ai déjà transplanner en face de la porte d'Azkaban avant qu'elle se soit relever. Une fois que j'aurais passer cette porte, un sortilège interdit tout transplannage. Déjà les deux idiots s'approchent de moi, l'un est petit et trapu, l'autre aussi grand que gros... Comme prévu ils ne regardent que les lettres et les photos. Je ne peux empêcher une remarque lorsqu'ils s’apprêtent à ouvrir la lettre de Scorpius.

« - Cette lettre vient de Poudlard, pensez-vous qu'un enfant de onze ans s’amuserait à envoyer les clefs de la cellule à son père par hiboux ? Ou qu'il enverrait je ne sais qu'elle cadeau emplit de magie noir ? Vous avez des détecteur qui peuvent savoir ça sans ouvrir la lettre si je ne m'abuse ? Et, ce que je sache, mon fils n'est toujours pas un mangemort, il est donc fort peu probable qu'il est accès à des information confidentielle susceptible de vous intéressé ! Il n'a vu son fils qu'une seule fois dans toute ça vie, et vous voudriez le priver d'ouvrir lui-même les lettres que Scorpius lui envoi ? »

Les deux idiot se regardent, avant de me rendre l’enveloppe intacte avec un air de mécontentement. Finalement le grand demande d'un ton renfrognée :

« - Votre baguette Madame, s'il vous plaît. Vous pourrez la récupérer en partant. »

A contre cœur je la lui tend, et ce n'est qu'après cette énième mesure de sécurité que le petit consent à me mener auprès de Drago. Sur mon chemin je tente de ne pas croiser le regard des prisonniers... Certain marmonne seul dans leur coin, alors que d'autre hurle après je ne sais quelles ombres... D'autre encore sont immobile, le regard vide. Enfin nous arrivons dans devant la cellule de Drago. L'homme regarde mon maris avant de lancer d'une voix un peu trop agressive à mon goût.

« - Recule Malefoy ! La porte ne s'ouvrira pas tant que tu ne seras pas au fond de ta cellule. »

Lorsqu'il juge mon époux assez loin, il ouvre enfin cette maudite porte et me laisse entrer. Je passe devant lui avec une certaine raideur et sans lui accorder le moindre regard. La porte se referme dans un claquement sec, et ce n'est qu'après m'avoir rappeler que les visites se finissait à 18h00 qu'il se décida à partir. J'attendis que le bruit de ses pas se soit suffisamment éloigner avant de venir me blottir contre Drago. Malgré moi je ne peux pas retenir un sanglot. C'est toujours pareille, chaque fois que je viens je suis incapable de ne pas pleurer la première fois que je retrouve ses bras. Après un silence, je parvient enfin à murmurer quelques mots :

« - Je t'aime Drago... je t'aime. »

Et doucement je ressers mon étreinte autours de lui. Son corps me paraît si mince, si affaiblit... Une bouffé de colère monte en moi comme à chaque fois que je me rend compte de tout ce qu'il doit subir ici.

Ses bras, sa voix… Je les retrouve enfin, pour quelques heures seulement, mais je les retrouve. Je crois que je n’aurais jamais put survire sans cette visite annuelle. J’en veux beaucoup à cas gens qui nous ont privé l’un de l’autre, ces gens qui retrouve leur famille le soir, qui peuvent parler de ce qu’ils ont fait de leur journée, de leurs enfants… Je l’embrasse doucement avant de me détacher de lui.

« - Et bien dehors cela va assez bien je dirais, dans le sens où la vie continue. En revanche la maison est vide et silencieuse maintenant que Scorpius est à Poudlard… Cet enfant était ma seule joie depuis qu’ils t’ont mis ici. Avant de monter dans le Poudlard express il m’a dit qu’il aurait préférer rester à s’occuper de moi au manoir, il ne sait pas bien mentir ton fils tu le sais ? Mais je ne lui en veux pas d’être heureux d’aller à l’école. Il a été répartie à Serpentard et en est très fier. Il t’a écrit une lettre d’ailleurs. »

Je sors le parchemin de la petite boite en bois et le lui tend, ces quelques lettres sont leur seul moyen de communiquer, et cela me fend le cœur. J’aurais tellement voulu les voire ensemble. Cette pensée me ramène à la photo, je la sors et suis ravie de constater que l’image de Drago y est encore, je m’assoie à ses côté et la lui tend.

« - Ce n’est pas grand-chose, mais je l’ai trouvé comme ça se matin… » marquant une petite pause pour lui laisser le tend de regarder la seule image de notre famille réunis, je reprend avec les nouvelles de Narcissa. « - Cissy va très bien, nous allons souvent la voire avec Scorpius, et elle vient à la maison prendre le thé. Je lui ait proposer de s’installer chez nous, mais elle préfère rester au manoir. Ton père lui manque, et toi aussi tu lui manque… mais elle et moi sommes de femmes fortes, et on attendra le temps qu’il faudra… Quand vous sortirez nous serons là, prête à vous aider.»

Je baisse la voix, il m’a sembler entendre des bruits de pas mais finalement ce ne devait être que l’effet de mon imagination. Cet endroit est froid et malsain, lugubre, désagréable… Ce n’est pas la place de Drago, cela ne l’a jamais été. Je reprend doucement la boite en bois et l’ouvre, déclenchant le mécanisme du double fond qui contenait sa baguette.

« - Il n’y a pas que des lettres. » je lui tend la boite où la baguette est désormais visible. « - Cela à mit du temps mais j’ai trouver un moyen de la faire passer. Une de nos elfes m’a beaucoup aidée avec cette boite. Elle se nomme Dipsy, et je pense que tu seras ravis de l’excellence de ses services. »

Je ne sais pas si il a encore la force d’user de magie, mais peut être que cela lui fournira un peu d’espoir… et je ne doute pas qu’avec sa baguette il ne tardera pas à mettre un plan au point pour quitter Azkaban. Silencieusement je fouille dans mon sac, et en ressort un second sac en toile grise.

« - Et ceci vient de nos propre cuisine. Il y a pas mal de chose au chocolat, si je me souviens bien cela aide un peu contre les détraqueur… »

Je lui adresse un pâle sourire, je me sens bien impuissante face à sa situation tout ce que je peux faire c’est de m’acquitter de mon rôle d’épouse du mieux que je peux.

« - Beaucoup de gens t’attendent à l’extérieur. Loïc entre autre, il est resté très proche de notre famille et à continuer de veiller sur moi comme un frère… ta mère aussi, et ton fils. Tu lui manque beaucoup. »

Je n’ai pas besoin de lui dire qu’il me manque à moi aussi, je pense qu’il le sait. Lui qui a toujours été là pour moi avant.