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La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc.

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La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc.  Vide
MessageSujet: La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc. La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc.  Icon_minitimeDim 11 Sep - 18:40

Loïc & Evannah



Des journées longues et bien répétitives ponctuaient toujours la rentrée, et cette année était surement la pire. Les petits nouveaux se la jouaient déjà grands guerriers à ce prendre pour des fous et se trimbaler seuls dans les couloirs après le couvre feu, les autres pensaient toujours que tout leur étaient permis et qu’avec leur deux ou trois années à Poudlard, ils étaient déjà les rois de la place, seulement, tous les soirs depuis la rentrée et donc depuis ses premiers jours en tant que Préfète en Chef de Poudlard, Evannah ne faisait qu’enlever des points ou mettre des retenus, ou de bonnes punitions, elle en avait marre de toujours devoir jouer la flic même si sont rôle constituée en cela. Elle avait tout de même bien aimé le soir où un première année, l’avait presque prié à genoux pour ne pas devoir nettoyer la volière du château, mais bon, ce soir là, elle n’était pas de bonne humeur…

Les gardes se répétaient sans relâche et le sommeil commençait un peu à manquer. Ce soir là, elle se n’était pas son tour de garde pour la première fois depuis le début de l’année, seulement, il fallait croire que le marchand de sable avait quelque chose contre la jeune femme et il ne se décida pas à passer. Au bout de trois heures à se retourner dans son lit, Evannah se retira discrètement de la chambre vêtue de sa chemise blanche de l’école où l’insigne de Préfète en Chef trônait, avec un pantalon noir. A cette heure avancée de la nuit, le château était entièrement plongé dans le noir. La jeune femme atteignit rapidement la porte du cachot des verts et se dirigea sans vraiment réfléchir vers le grand jardin de l’école de sorcellerie. Il faisait assez frais, et elle aperçut au loin un des préfets agitait sa baguette comme s’il était traqué, surement un cinquième année qui ne savait pas encore trop bien comment agir.

Ev’ avait la tête plutôt pleine, et l’air qui se rafraichissait l’apaisait en quelque sorte. Elle avait beaucoup trop de chose en tête, elle aurait bien voulu la vider, faire quelque chose qui puisse lui enlever des souvenirs ou même des envies des espérances ou peut être juste avoir une tête qui puisse accepter plus de choses, car là elle avait vraiment l’impression d’exploser et la serp’ maudissait réellement ce fichu marchand de sable... Marchant près du lac, elle regretta très vite de ne pas avoir pris une serviette, hésita d’en appeler une, mais résista à l’envie d’une petite baignade nocturne. Elle fut plutôt fière d’elle quand un jeune homme fit son apparition, le bonhomme n’avait pas l’air très futé même pas du tout à vrai dire. Les yeux d’Ev’ se dirigèrent directement vers le badge du garçon… Un Gryffondor, comme de par hasard, il faut dire qu’à cette heure là de la nuit, il n’y avait souvent que les verts et les rouges qui se baladaient en plus des préfets. En plus il ne devait vraiment pas être très malin, car en reconnaissant la demoiselle, le garçon lâcha surement sans le vouloir un : « Oh non, pas encore… ». Pas très intelligent de sa part, mais heureusement ou presque pour lui, Evannah n’était pas d’humeur à chercher une idée farfelue pour le punir et puis ce n’était pas son tour de garde après tout. D’un air plutôt blasé, elle sortit sa baguette, pétrifia le garçon et envoya un signal au jeune préfet qui faisait sa ronde plus loin. En passant à côté du rouge et or, elle haussa les épaules : « Dommage, peut être que la prochaine fois tu auras plus de chance, ou peut être que ta maison va encore perdre des points… ».

Sans vraiment réfléchir, la demoiselle se faufila vers la forêt interdite. Il fou de voir comment les endroits où on n’a pas le droit d’aller nous attire facilement. En même temps, il pouvait y avoir quoi dans cette forêt ? Le grand méchant loup ? Ev’ n’avait toujours pas vraiment compris pourquoi ils ne se servaient pas de cet endroit pour faire un terrain d’entrainement, cela pourrait être assez drôle, et assez enrichissant à y réfléchir… Et puis à cette heure de la nuit, on avait presque l’impression que le château était plus rempli de petits délinquants que la forêt de bêtes non endormie. La forêt était plutôt profonde, et à un moment donné, les passages étaient plus difficile qu’au début, les arbres étaient plus vieux, plus grands, plus dense. Les herbes étaient elles plus hautes et un peu plus féroce, du genre les ronces et les fougères… Toujours dans ses pensées, Ev’ aperçu rapidement une ombre passer, mais une ombre plutôt petite même pour un première année, et les premières années qui se baladaient aussi loin dans la forêt pouvait déjà construire leurs tombes. Elle fronça les sourcils et souffla. Sa curiosité piquée au vif, elle se dirigea vers l’ombre juste avant d’entendre un cri aigüe et assez proche ainsi qu’un hennissement. La jeune femme se maudit d’être venue ici, cette nuit là, et se dirigea à pas très rapide vers le cri.

Une petite fille, à peu près de la taille de l’ombre était à terre et un centaure se trouvait juste à côté. L’enfant hésitait entre sureté et grande peur, mais sur son visage à ce moment précis, on pouvait plus lire la peur, une chose normale quand on a déjà vu un centaure plutôt pas content, et celui là avait l’air assez énervé, pourquoi, ça elle n’en savait rien. Evannah sortit rapidement sa baguette (elle la dégaina à la Lucky Luke^^), et la pointa vers le centaure. Elle savait une chose, les centaures n’aimaient pas les sorciers car ils ne leurs donnaient pas l’importance qu’ils souhaitaient, mais à ce moment là, Ev’ était totalement d’accord qu’il ne fallait pas les laisser n’importe où s’ils s’attaquent à des petites filles sans aucunes défenses. « Petrificus Totalus ! », le sort parti d’un coup de la baguette, et le centaure atterrit par terre d’un son lourd, le corps totalement rigide sans pouvoir faire aucun geste. Evannah hésita entre le laisser là pour pouvoir le re-solidifier une fois le sort fini ou l’envoyer dans les air avec la grosse possibilité qu’il revienne et accompagné cette fois-ci… Fatiguée, elle opta pour la première solution même si la deuxième la bottait bien…

La Serpentard s’avança vers l’enfant et l’aida à se relever. La petite fille était brune et avait un air plutôt sur d’elle en dessous de la peur provoquée par l’attaque de l’homme-cheval. Pendant une fraction de seconde, l’enfant lui fit penser à elle-même, ce regard sûr et rempli de plein de chose en même temps, son petit air d’enfant gâtée et sa bouille d’ange… « Ca va tu n’as rien ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Comment tu t’appelles ? ». Cela ressemblait pas mal à un interrogatoire, mais il faut avouer que la présence d’une enfant de six, sept ans tout au plus, dans la foret interdite était plutôt étrange et assez inattendu. Un bruit se fit entendre, Evannah eut directement de regarder vers le centaure, mais le sort l’assommait toujours, quand elle se retourna vers l’enfant, une silhouette se dessina dans l’ombre des arbres et de la nuit. La jeune sorcière, mis la main sur sa baguette « au cas où », et plaça la petite fille derrière elle, de manière à ce qu’elle ne se prenne pas un sort de plein fouet, un petit côté protecteur, qu’elle ne se connaissait pas vraiment…

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La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc.  Vide
MessageSujet: Re: La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc. La nuit n'est jamais sûre ❝ PV Loïc.  Icon_minitimeVen 16 Sep - 20:47

    « - MYYYYYRIIIIIIIIAAAAAAAM » rugit une voix féminine tandis que je venais de franchir le seuil de l'école de gardiennage magique ou j'avais confiée mes deux filles. Qu'est-ce que ma brunette favorite venait encore de faire comme ânerie? Secouant la tête, je fais un sourire en coin à la femme de l'accueil, murmurant par la même occasion un sortilège impardonnable afin qu'elle me laisse venir récupérer ma progéniture sans avertir immédiatement l'Ordre du Phénix de la venue d'un mangemort. Mieux valait protéger ses arrières, vu le nombre de mangemorts qui venaient d'être enfermés à Azkaban. Ça faisait deux mois que je tenais les personnes de la crèche avec des Imperium lancés à tors et à travers et ... ça ne me dérangeait pas le moins du monde. Après tout, on fait avec ses moyens.

    Je m'approche rapidement d'une enfant aux cheveux blonds bouclés, reconnaissant entre milles - malgré qu'elle était de dos- ma petite Mackenzie. Contrairement à sa soeur, elle était loin d'être espiègle et de défier toute les règles, ... Je me rassurais en me disant qu'elle changerait peut-être en grandissant, car de toute manière, je n'accepterai aucunement d'avoir une rouge et or dans mes enfants, et ne voudrait pas non plus devoir aller jusqu'à la confier à un orphelinat ou à une famille d'accueil au risque qu'elle tombe chez des moldus. Cherchant rapidement du regard ma petite tête brune, je me rends soudainement compte qu'une femme l'appelle dehors. Fronçant les sourcils, je prends Mackenzie dans mes bras tandis que je rejoins la nounou dehors, tandis qu'elle me jette un regard embarrassé, semblant visiblement être dans un état délicat. « - Oh hum ... Monsieur Turner. Je ne vous attendais pas avant deux heures au moins étant donné que vous n'êtes jamais venu ici aussi ... » Je pose ma main sur son bras pour l'interrompre, un sourire mi figue mi raisin au coin des lèvres. « - Ne peux-on pas venir chercher ses enfants à l'heure que bon nous semble, gente dame? » susurrais-je d'une voix mièvre tandis qu'elle devenait totalement écarlate.

    « - C'est à dire que ... Nous ne retrouvons pas Myriam depuis maintenant deux heures et ... nous n'avons aucune idée de l'endroit ou cette adorable petite peut se trouver. » Soudainement, mon regard devient sombre, je pince les lèvre et pose Mackenzie par terre tout en lui faisant un signe de tête lui ordonnant d'aller jouer plus loin. Lorsqu'elle fut hors de vue, je saisis violemment le bras de la jeune femme et transplanait avec elle dans une avenue sombre tandis que je sentais son coeur battre la chamade dans sa poitrine. « - Mais que.. que faites vous?» murmura-elle d'une voix presque inaudible tandis que je brandissais rapidement ma baguette. « - ENDOLORIS !» rugis-je pour toute réponse tandis qu'elle s'écroulait en se tortillant de douleur au sol. Je savais que ça ne me servirait à rien dans la recherche de ma fille et pourtant ça me faisait un bien fou. Un bien fou de pouvoir torturer des pauvres innocents qui ne m'avaient pourtant rien fait. C'était comme une revanche, une revanche sur ceux qui avaient fait enfermer mon meilleur ami d'enfance pour le priver de sa femme et de son fils. Une revanche injuste, certes, mais ça défoulait.

    Tandis que je me rendais compte qu'elle reprenait peu à peu contenance, étant donné que j'avais suspendu le sortilège, je m'accroupissais à ses côtés. « - Une crèche pour jeunes enfants devrait apprendre à protéger leur bâtiment de toute forme de magie ... c'est la moindre des choses lorsqu'on leur fait confiance pour la protection de nos enfants, n'est-ce pas ? » Elle hochait rapidement la tête « - Je.. Je ferai part au reste du personnel de votre avis.. mon.. monsieur Turner. » murmure-elle, tentant visiblement de s'en sortir sans trop de séquelles. J'émets un rire moqueur, reprenant ma position initiale. « - Tu es bien optimiste. » raillais-je une dernière fois avant de l'achever avec le sortilège fatal.

    C'était comme ça qu'était devenu mon quotidien ; d'un adolescent perdu et encore innocent, seulement salit par sa réputation d'insupportable vert et argent, j'étais devenu un adulte mangemort ayant déjà à son actif quelques meurtres, recherché pour ces derniers. Considéré comme un dangereux criminel par les trois quarts de la population magique qui pourtant ne connaissaient pas tous mon nom.

    Je transplanais de nouveau ni vu ni connu au jardin d'enfants, récupérant rapidement Mackenzie pour retrouver finalement Myriam pas si loin que ça, assise au pied d'un arbre sombre, ne daignant répondre à aucune personne qui l'appelait. Elle s'était sans doute encore une fois faite remarquée et sermonnée, et, ne supportant pas l'autorité que quelqu'un pourrait exercer sur elle, elle se serait vengée en ne répondant à aucun appel. Après tout, ça ne serait pas la première fois que ça arriverait. Je soupire et réfléchit rapidement à un endroit calme, désertique et transplane aussi vite à la forêt interdite avec mes deux filles, faisant la morale à Myriam tandis que je surveille Mackenzie d'un oeil, tournant finalement mon regard vers la brunette qui se trouvait ... Juste près d'une femme. J'incline légèrement la tête, me dirigeant vers elles. « - Qui êtes-vous et que faites vous ici ? » marmonnais-je tandis que ma fille fixait la jeune femme d'un air indécis, semblant être prête à répondre à une question.

    (Pourri mais l'inspiration n'y est pas T.T)
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